Se connecter

Les archives
de la Fondation Casip-Cojasor

Le Centre d’études I Les archives I Les Bourses d’études I La Collection I Les événements I Les Études
I Le Prix Lucien Caroubi

Les fonds d’archives 

Issue de la fusion au 1er Janvier 2000 de deux associations, le CASIP (créé en 1809 sous le nom de Comité de bienfaisance) et le COJASOR (créé en 1945), la Fondation a pour objectif le travail social dans toutes ses composantes. Au début du XIXe siècle, Napoléon Ier charge le Consistoire de Paris de réformer et centraliser les institutions de bienfaisance communautaires. Ainsi est créé en 1809 le Comité de Bienfaisance Israélite de Paris (CBIP). Dès la fin du XIXe siècle, aux secours que le Comité apporte aux indigents de Paris, s’ajoutent ceux octroyés dans l’urgence aux juifs en provenance d’Europe orientale. Dans les années 1950, le CBIP se concentre sur l’accueil des immigrés nord-africains et le COJASOR apporte une aide matérielle et morale aux survivants de la Shoah. Les archives de la Fondation, ouvertes au public depuis 2005 permettent de reconstituer une partie de l’histoire sociale de la communauté juive et de mieux appréhender l’accueil accordé aux réfugiés et aux immigrés juifs en France.

Les fonds d’archives ouverts au public sont celui : 

  • du CBIP (Comité de Bienfaisance Israélite de Paris), depuis 1809 à 1963;
  • du CASIP (Comité d’Action Sociale Israélite de Paris), depuis 1963 à 2000 ;
  • du COJASOR (Comité Juif d’Action Sociale et de Reconstruction), depuis 1945 à 2000;
  • de la CIDE (Caisse Israélite de Démarrage Économique, organisme d’octroi de prêts).

Parmi ces fonds, on peut distinguer deux grands types d’archives, d’une part, les archives administratives et, d’autre part, les dossiers des usagers des services sociaux ou ceux des résidents des établissements qui sont soumis à des conditions de communicabilité différentes.

Les archives administratives du CBIP ont été entièrement numérisées et seront consultables uniquement sous ce format d’ici peu.

Parmi les dossiers des usagers conservés, on compte les dossiers sociaux des personnes suivies par le CBIP/CASIP depuis 1944 et du COJASOR depuis 1945. Leurs délais de communicabilité sont fixés à 50 ans à partir de l’ouverture du dossier. Les dossiers sociaux du CBIP/CASIP et une partie des dossiers du COJASOR se trouvent dans les locaux de la Fondation CASIP-COJASOR ; les dossiers établis par le COJASOR avant les années 1980 ont été déposés au CDJC. On compte environ 26 000 dossiers sociaux du CBIP/CASIP et 57 000 du COJASOR ouverts au public. Ces dossiers sont classés par numéro. Il existe pour les deux fonds des fichiers par ordre alphabétique. 

Parmi les dossiers des résidents des établissements, seuls ceux du Toit familial, le foyer pour étudiants sont communicables. Il s’agit de dossiers d’admission des étudiants qui comportent un certain nombre d’éléments permettant de retracer leur parcours. Il existe un fichier électronique de ces dossiers qui permet de faire des recherches sur des noms ou origine des personnes. Les dossiers des résidents des maisons de retraite ne sont pas consultables. Seuls les registres des entrées et sorties de la Maison Moïse Léon d’avant la Seconde Guerre mondiale le sont.

Un fonds iconographique est également consultable. Il s’agit, pour l’essentiel, de photographies prises dans les maisons de retraite du COJASOR, ainsi que des événements organisés par le CBIP/CASIP dans les années 1940-1970. 


 

Conditions d’accessibilité aux archives

Pour consulter les archives de la Fondation Casip-Cojasor :
Téléchargez le formulaire de consultation des archives, et adressez la demande à l’adresse : archives@casip-cojasor.fr 
Contact : 01 49 23 85 72

L’ensemble des archives du CBIP/CASIP se trouve dans les locaux de la Fondation CASIP-COJASOR. Les archives du COJASOR sont réparties entre le Centre de documentation juive contemporaine (CDJC) et la Fondation CASIP-COJASOR. Les plus anciens dossiers sociaux du COJASOR, ceux ouverts au public, sont conservés au CDJC ainsi qu’une partie des archives administratives. Les archives administratives des deux fonds sont ouvertes jusqu’en 1980. Les dossiers des usagers sont ouverts jusqu’en 1963. L’accès aux archives de la Fondation CASIP-COJASOR est soumis à l’approbation de la direction du CEPRO.